Communiqué : le bonheur on le reconnaît

Le bonheur, on le reconnaît au bruit qu’il fait quand il s’en va

Prévert avait vécu la guerre. Ses mots, sans doute, en ont été inspirés. Nous sommes face aujourd’hui à un autre type de danger, sans commune mesure certainement. Mais la tristesse, l’effroi et l’amertume sont là. L’onde de choc mondiale également.

Une déflagration que nos oreilles ne sont pas prêtes d’oublier. Ce premier weekend de Mars a hissé le drapeau rouge sur nos activités sportives et nos métiers d’échange. Peut-être même sur un certain mode de société. Le bonheur de vivre ensemble et avec une certaine insouciance « en privilégié » (le savions nous..) est passé en retrait derrière le spectre d’un danger sanitaire qui prend des vies à tour de bras et par surprise. Il y a urgence. L’heure est à la solidarité et aux prises de conscience rapides et sans états d’âmes.

Nos magasins qui se faisaient une joie de partager avec vous un printemps précoce et prometteur pour le vélo et la course à pieds, se sont vus contraints fort légitimement de mettre leurs vitrines en berne.

Fermeture et contribution sanitaire évidentes à ce diable sans tête de Covid 19. Un nom barbare. Peut-être un cousin éloigné du CAC 40 croisé avec un codage HTML toxique qui se serait échappé du cerveau maléfique d’un hacker psychopathe. Sale époque, sale virus, putain de camion comme aurait dit Coluche. Quelque chose qui nous a également soustrait au plaisir de rouler ensemble ou de partager une sortie de course à pied. Privé également de la liberté de flâner dans les allées de magasins qui sentent bons le vélo neuf ou la paire de chaussures qui va bien (et plus vite…). On serait vite nostalgique de ce passé encore présent il y a quelques jours. Pas de complaisance. Ce n’est plus ce sentiment qui doit prévaloir aujourd’hui.

Nous sommes momentanément une société menacée, en panne de sociabilité. Remettons en route au plus vite en venant à bout de ce fléau par notre comportement collectif et citoyen. C’est le nouveau record à battre pour chacun d’entre nous.

La boite à bonheur du sport s’est refermé sur nos doigts avec un claquement sourd.
Encore une fois, ce n’est pas le plus grave. La souffrance n’est pas là où nous la situons habituellement en tant que sportif. Cette privation ne doit pas nous obnubiler, nous rendre égoïstes ou nous soustraire à l’obligation d’exemplarité dont nous devons faire preuve vis à vis de notre pays et de toutes celles et ceux qui souffrent d’un mal bien plus dramatique. Tout comme vis à vis de l’ensemble des personnes dont les métiers de santé qui seront assurément nos champions du printemps. Respect et plus encore, merci.

Chez Cyclelab, notre devoir d’enseignes de distribution est aujourd’hui simple : Risque zéro

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Pour vous nos clients, pour toutes nos équipes avec la suspension temporaire de nos activités d’échanges. Quelles soient physiques dans nos shops ou relevant du commerce en ligne. C’est une décision lourde et pesante que nous assumons.

Aujourd’hui, elle n’est pas partagée apparemment par tous les opérateurs du marché. L’histoire jugera et vous aussi, en votre âme et conscience.

En attendant, restez chez vous, prenez soin de vos proches. Si vous le pouvez, faites ce qui est possible pour aider et participer à cet effort de guerre auquel nous sommes confrontés collectivement.

La vie sportive et ses ivresses de plaisir reprendront comme après une période de prohibition. Et sans doute, à ce moment, nous aurons beaucoup d’émotions et de bonheur à partager de nouveau. J’en ai la conviction.

Un jour viendra, couleur de sport….

Et il n’est pas si lointain si nous faisons toutes et tous preuve de civisme et de patience.
Chez Cyclelab, nous serons au rendez vous et vous aussi en bonne santé, c’est tout notre souhait.
D’ici là, prenons soin des uns des autres. On n’a jamais assez de temps pour ça.

Denis Briscadieu. Président Directeur Général du Groupe Cyclelab

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